Le Château La Louvière a plus d'un charme à offrir : un patrimoine architectural somptueux datant de la fin du XVIIIe siècle, mais aussi une histoire viticole vieille de plus de 700 ans. Si les premiers pieds de vignes ont été plantés vers 1310, le savoir-faire en matière de viticulture date du XVIIe siècle et a été transmis par les religieux de la Grande Chartreuse de Bordeaux, habiles viticulteurs et fins vinificateurs. Les hommes d'aujourd'hui ont hérité de ces techniques ancestrales et ont su apporter ce soupçon d'innovations et de modernité nécessaire pour sublimer le caractère de ce terroir d'exception. D'une robe sombre, le vin rouge de La Louvière a un nez élégant, marqué de délicates notes boisées...
Ample et Complexe
Cabernet Sauvignon 64% / Merlot 30% / Cabernet Franc 3% / Petit Verdot 3%.
2007, frais et humide de mai à août, ne fut pas particulièrement favorable à la maturation des cépages rouges. Un beau mois de septembre, chaud et relativement sec, a permis d’étaler la récolte pour atteindre une maturité parfaite.
Ce vin présente une robe d’un grenat soutenu.
Le bouquet nous offre une agréable minéralité ainsi que des notes de tabac et de boîte à cigares. Un panier de fruits noirs, bien mûrs, se présente lorsque l’on agite le verre.
En bouche, le palais est submergé par des arômes de fruits noirs cuits, comme les cerises griottes. Ensuite, le poivre noir vient réveiller les papilles gustatives. Il est accompagné par quelques fines notes de pain grillé qui proviennent du chêne de la barrique. (Johanna Dayer - Juillet 2013 )
Jean-Marc Quarin - Couleur sombre, de bonne intensité et légèrement évoluée. Nez fruité de type mûr. Note de merlot dans le bois neuf. Bouche fruitée, tendue, agréable, de longueur moyenne. 2012-2017.
Le 2007, qui se montrait impressionnant, a conservé son côté séducteur mais semble moins volumineux.
Il y a de la puissance et un bon équilibre dans ce Pessac rouge qui déploie des fragrances où se mêlent fruits noirs et notes de torréfaction. La bouche est ronde dés l’attaque, avec du volume et de la matière.
- Note : |
|
Au charme du château, élégante demeure néoclassique, de son parc et de sa pièce d’eau, s’ajoute l’aura de l’homme André Lurton, qui lui a rendu son âme en consacrant quelque trente-cinq ans à restaurer vignobles et bâtiments. Ici, on ressent ce qu’est l’esprit du Bordeaux, même dans un millésime difficile comme le 2007. Ce Pessac rouge assemble deux tiers de cabernet-sauvignon à un tiers de merlot et incorpore un soupçon de petit verdot. Sa robe à reflets carminés, son bouquet élégant au délicat boisé épicé, son volume et sa rondeur, sa chair fine reposant sur des tannins fermes signent un vin de caractère. On le débouchera sans hâte dans deux ans pour le servir sur une belle pièce de bœuf rôtie ou grillée. Les 2005 et 2000 avaient décroché un coup de cœur.
Le majestueux Château La Louvière, encadré par Carbonnieux et Haut-Bailly, est un des plus efficaces ambassadeurs de Pessac-Léognan dans le monde : les vins puissants et austères mais d’une régularité sans faille, vieillissent superbement. Robe sombre, nez toasté et grillé. Bouche fine et souple d’une longueur moyenne, mais d’une belle élégance. Vin agréable. 2010 à 2018.
Nez ample de terre, baies rouges, boîte à épices et tabac cru, et puis la bouche est délicieuse, fruitée, moyennement charnue, douce, à consommer d'ici 5 à 6 ans. (Robert Parker )
- Note : |
|
|
|
|
Au nez, le bois domine pour l'instant, sur des notes de baies noires. La bouche est dense et structurée, beaucoup de fruits noirs, notes herbacées. Les tanins sont très fermes, la finale longue et persistante. Avec le temps, on trouvera un boisé et des tanins plus fondus. À partir de 2015.
Guide d'achat des crus - Beau fruité, bouche équilibrée.
Grande réussite.
- Note : |
|
|
|
Belle robe rubis. Notes de framboise, fruits rouges. Nez expressif. Fluide et caressant, il se présente comme un vin savoureux, équilibré, avec une finale quelque peu linéaire.
Arômes de mûre, minéral, soutenus par une matière souple, tanins fins, finale nette. (James Suckling)
2013 - 2022
Viandes blanches | Gibier | Fromages | Salades composées |
Viandes rouges |
46,00 hectares
Graves profondes
Manuelles en petites cagettes profondes.
101.14 - Riparia gloire - 3309
Fertilisation classique raisonnée
8500 pieds par hectare
25 ans
Cabernet Sauvignon / Merlot / Petit Verdot
Guyot double avec ébourgeonnage
En cuves inox thermo-régulées avec système breveté d’émiettage du chapeau de marc et en cuves béton, avec pigeage.
28 à 30 °C
Oui
Pendant 12 mois en barriques (40% neuves) avec soutirages.
Au blanc d’œuf
Suivant les millésimes, commence à s’exprimer entre 3 et 5 ans, peut vieillir entre 15 et 30 ans.
Michel ROLLAND et Mikaël LAIZET.